Christian Dudieu DJOMGA has asked me to publish this post on his behalf relating to IP rights in the song title "WAKA WAKA" which featured during the 2010 World Cup. Christian was involved in the case.
As the post is in French, readers are encouraged to use the translation feature on this blog, if French is not your mother tongue.
"La chanteuse colombienne SHAKIRA Isabel Mebarak Ripoll qui a transformé et rebaptisé en WAKA WAKA la chanson « ZANGALEWA» du Groupe Camerounais GOLDEN SONDS pour le compte de la FIFA avait demandé à sa maison de production SONY MUSIC d’entrer en contact avec les auteurs de la chanson originale pour transiger et taire toutes velléités de contentieux en contrefaçon devant les Tribunaux.
A l’origine, cette chanson ZANGALEWA est une complainte de tirailleurs, la lamentation d’une recrue dans les troupes coloniales, qui se plaint de l’âpreté des manœuvres militaires alors qu’il pensait être un privilégié. « Qui t’a appelé ? » (traduction: Zangalewa), lui rétorquent en EWONDO (langue d’une tribu du Cameroun) des militaires plus aguerris.
La chanson ZANGALEWA a été créée en 1985 et produite en 1986 par la maison de production EBOBOLO-FIA.
Une fois la transformation de SHAKIRA Isabel Mebarak Ripoll sorti dans les bacs, Mr ZE BELLA Jean, tête de file de Golden Sounds, a pris contact avec la chanteuse pour lui signifier la violation de son droit d’auteur. Cette dernière a sollicité un arrangement amiable en vue de taire toutes actions en contrefaçon. C’est au cours des pourparlers qu’un élément nouveau entre en ligne de compte : ZE BELLA et autres avaient cédé en 1986 certains de leurs droits patrimoniaux sur la chanson ZANGALEWA à leur producteur, Mr TCHEMENI Claude propriétaire de la maison de production EBOBOLO-FIA PRODUCTIONS, notamment le droit de reproduction.
C’est la veuve de ce dernier (décédé le 17 juillet 2009) qui interpelle les auteurs et après un mois de négociations, les parties ont signé le 07 juillet 2010 à Douala (Cameroun) un protocole d’accord qui met un terme à leurs dissensions et arrêtent les modalités de partage des sommes à recevoir de SONY MUSIC et SHAKIRA.
Actuellement, les parties ont décidé de ne pas attraire SHAKIRA au Tribunal pour contrefaçon de droit d’auteur et de se contenter des sommes que la maison de production de la chanteuse, en l’occurrence SONY MUSIC leur versera, tout en lui reconnaissant le mérite de les avoir mis sous les lumières de l’actualité".
Par Christian Dudieu DJOMGA
As the post is in French, readers are encouraged to use the translation feature on this blog, if French is not your mother tongue.
"La chanteuse colombienne SHAKIRA Isabel Mebarak Ripoll qui a transformé et rebaptisé en WAKA WAKA la chanson « ZANGALEWA» du Groupe Camerounais GOLDEN SONDS pour le compte de la FIFA avait demandé à sa maison de production SONY MUSIC d’entrer en contact avec les auteurs de la chanson originale pour transiger et taire toutes velléités de contentieux en contrefaçon devant les Tribunaux.
A l’origine, cette chanson ZANGALEWA est une complainte de tirailleurs, la lamentation d’une recrue dans les troupes coloniales, qui se plaint de l’âpreté des manœuvres militaires alors qu’il pensait être un privilégié. « Qui t’a appelé ? » (traduction: Zangalewa), lui rétorquent en EWONDO (langue d’une tribu du Cameroun) des militaires plus aguerris.
La chanson ZANGALEWA a été créée en 1985 et produite en 1986 par la maison de production EBOBOLO-FIA.
Une fois la transformation de SHAKIRA Isabel Mebarak Ripoll sorti dans les bacs, Mr ZE BELLA Jean, tête de file de Golden Sounds, a pris contact avec la chanteuse pour lui signifier la violation de son droit d’auteur. Cette dernière a sollicité un arrangement amiable en vue de taire toutes actions en contrefaçon. C’est au cours des pourparlers qu’un élément nouveau entre en ligne de compte : ZE BELLA et autres avaient cédé en 1986 certains de leurs droits patrimoniaux sur la chanson ZANGALEWA à leur producteur, Mr TCHEMENI Claude propriétaire de la maison de production EBOBOLO-FIA PRODUCTIONS, notamment le droit de reproduction.
C’est la veuve de ce dernier (décédé le 17 juillet 2009) qui interpelle les auteurs et après un mois de négociations, les parties ont signé le 07 juillet 2010 à Douala (Cameroun) un protocole d’accord qui met un terme à leurs dissensions et arrêtent les modalités de partage des sommes à recevoir de SONY MUSIC et SHAKIRA.
Actuellement, les parties ont décidé de ne pas attraire SHAKIRA au Tribunal pour contrefaçon de droit d’auteur et de se contenter des sommes que la maison de production de la chanteuse, en l’occurrence SONY MUSIC leur versera, tout en lui reconnaissant le mérite de les avoir mis sous les lumières de l’actualité".
Par Christian Dudieu DJOMGA